EPISODE 1 : Partir 4 mois en Asie avec Mathilde Thoniel ambassadrice 64
Un rêve d’enfant
Elle l’a rêvé enfant et c’est devenu réalité.
Originaire de la côte bleue à Marseille, connue pour être le meilleur spot de surf de la méditerranée, Mathilde du haut de ses 8 ans déjà passionnée de surf, retrouvait son fief sur la côte basque tous les étés. Entre Guéthary, Bidart, Biarritz et Hendaye, elle ne s’est jamais vraiment sentie provençale. Son rêve a toujours été de pouvoir un jour, vivre aussi près de l’océan atlantique, proche des vagues, pour apprécier leurs ardeurs.
Mathilde a aujourd’hui 32 ans, et habite à Guéthary.
Se lever et marcher jusqu’à la plage, elle ne s’en lasse pas. Descendre jusqu’au front de mer, profiter du coucher de soleil, c’est sa routine depuis qu’elle est ici. Un vrai paysage de carte postale.
Mais ce qui lui fait dire qu’elle est chez elle, c’est la convivialité de ce petit village de Guéthary, un petit paradis où tout le monde se connaît, où habitants et commerçants ne font qu’un, où converser avec les vendeurs et serveurs aux bars des restaurants est un rituel.
Cet esprit de famille et de communauté, Mathilde l’a retrouvé en devenant ambassadrice de cette marque qu’elle aime tant depuis son enfance.
Un équilibre de vie entre océan et montagnes
Fondatrice de Pasaian, elle propose des séjours en pleine nature alliant randonnée, surf et yoga. Un équilibre qu’elle a trouvé dans cette belle région basque au cœur des montagnes et proche des côtes.
Passionnée de nature, d’aventure, de sport, Mathilde s’est lancée le défi de partir en Asie pendant 4 mois, loin de ses repères, de son cocon familial qu’est Guéthary, seule, avec un sac à dos dans l’espoir de retrouver cette bulle entre reconnexion et rencontres.
Le départ à l’aventure
Son itinéraire : l’Inde, Bali, et l’île de Sumbawa en Indonésie.
Dans ce premier épisode, on embarque avec Mathilde pour l’Inde dans la région de Rajasthan.
« Le 2 novembre, j’arrivais en Inde. Ma valise manquait sur le tapis de l’aéroport et là c’était le drame… Heureusement, comme je suis une grande voyageuse depuis très jeune, je prends toujours avec moi dans un petit sac à dos qui se met dans l’avion, une brosse à dents, un rechange , une culotte et un bonnet.
Contrariée mais acceptant la situation, qu’est ce que je pouvais faire ? Il me manquait ce que j’avais préparé pour 4 mois de voyage. Autrement dit, ma zone de confort. Je prends un tuk tuk. J’étais légère puisque je n’avais rien, sauf mon passeport et l’envie débordante de faire cette rencontre avec ce pays. Puis au fur et à mesure que nous roulions, je commence à entendre le bruit des klaxons, l’agitation de la foule, et je me demande si je suis dans un film ou plutôt comment je vais survivre, ici, aussi loin de mes repères, sans avoir été préparée à cette situation. J’ai envie de partager ce que mes yeux voient avec mes amis et ma sœur, et surtout leur dire qu’est-ce que je fais là (sans vouloir qu’elle.s s’inquiètent!).
Une fois arrivée à mon hôtel, je m’effondre sur le lit d’une petite chambre bleue sans fenêtre avec des dessins spirituels au mur. Etais-je vraiment là où je voulais être ? Puis j’appelle une amie qui m’a recommandée de venir ici et elle me donne avec compassion le numéro d’un guide indien à qui je me précipite d’écrire pour lui demander comment faire pour naviguer dans cette ville en étant en sécurité. Alors il me dit c’est simple… Tu vas dans la rue et tu explores et il ne t’arrivera rien. Je suis de nature à écouter ce qu’on me dit. J’enfile alors mon T-shirt 64. Me voilà partie pour déambuler sur les routes et aller vers la joie de l’aventure et du mystère. Je ne sais pas si c’est ce T-shirt qui m’a porté bonheur mais j’ai vécu une expérience des plus contrastantes de ma vie. »
Perdre la notion d’habitudes
Après un début de voyage prometteur, Mathilde rejoint le village de Rajasthan, au nord de l'Inde, taillé dans la pierre, semblable aux anciennes cités, se perdant dans les merveilleux temples hindous. Après chaque journée, elle avait marché, exploré mais ne se sentait pas fatiguée. Au contraire, c’est comme si ces espaces lui avait offert de l'énergie. Le cœur rempli de découvertes délicieuses, Mathilde rentrait dans sa nouvelle maison, s’adaptant à un nouveau lieu, un nouveau lit, perdant toutes notions d’habitude.
Elle loge chez une famille indienne qui partage une culture dont elle ignorait tout les mœurs, pourtant elle redécouvrit la vie de famille qui lui était si précieuse. Trois générations cohabitent sous le même toit, partageant rituels indiens et nourriture. Ils l’avaient accueilli comme un membre de la famille et elle avait retrouvé un petit bout de sa vie au Pays basque ; proches de leur terroir et vivant dans la convivialité.
A travers son aventure en Inde, elle a pris le temps de redécouvrir la pratique du yoga et ce fut comme une reconnexion à soi, autour de la spiritualité, une vision qu’elle ramènera à Guéthary.
À contempler les paysages, à rythmer ses journées par le sport, le corps de Mathilde s’est habitué à développer de l’endorphine. Après 15 jours sans activité physique intense, elle découvre enfin les magnifiques plages de Bali, et naturellement retrouve le goût du surf comme à la maison.
Comment Mathilde découvre le surf à Bali, elle qui n’avait ni planche, ni contact, rien d’autre que son sac à dos ?
Pour suivre la suite de son voyage, rdv dans l’épisode 2 !