ÉPISODE 2 : Découvrir l’Inde à vélo
4 jours à vélo entre nature et villages hindous
Passé le temps de la découverte et de l’adaptation, Mathilde s’est lancée le défi de parcourir plus de 400 km à vélo en 4 jours.
Après un départ chaotique dans la ferveur de la foule sur des routes dangereuses où automobilistes et motards ne font pas attention, Mathilde a finalement réussi à pédaler plus de 120 km/jour entre nature et petits villages hindous.
Très sportive, Mathilde adore le vélo et connaît bien les routes du Pays basque, de Labourd à la Soule. Découvrir de nouveaux parcours sur un continent éloigné de tout ce qu’elle connaît, était bien plus qu’un challenge : c’était une étape dans son voyage spirituel pour se reconnecter à soi, apprendre à se connaître lorsque le corps est mis à l’épreuve.
Suivre son instinct
Après ce périple sportif, Mathilde décida de ne plus faire de sport, de se laisser guider par son voyage au gré des rencontres. De vivre au rythme du corps. Manger lorsqu’elle avait faim. Se reposer lorsqu’elle était fatiguée.
Puis le manque d’endorphine. C’est comme si elle avait perdu ses marques, une fois encore.
C'est dans sa quête de lenteur qu’elle a redécouvert le yoga, un sport qu’elle pratique quotidiennement et propose dans ses séjours nature avec Pasaian. Au-delà des bienfaits du yoga comme le bien-être, la concentration mentale, le contrôle de la respiration, et le renforcement musculaire, elle découvre une forme plus spirituelle du yoga pratiquée par les hindous.
Bali, la reconnexion à l’océan
Déjà plusieurs semaines hors de ses répères avec un sac à dos de 20kg sur le dos. De temple en temple, elle arrive finalement à Bali, sur cette petite île très prisée des Européens. Mathilde qui avait vécu dans la fièvre de la foule en Inde, retrouva le calme et la vie de village, comme une ode à la lenteur, loin de nos vies urbaines.
Les inconnus deviennent des amis, tout le monde se mélange, les repas sont des moments partagés.
Dans ce petit coin de paradis, Mathilde a découvert les plus belles plages de l’île, et a appris à dompter ses vagues somptueuses qui lui faisaient de l’oeil depuis son arrivée.
Selon elle, il n’y a pas meilleur endroit pour s’améliorer en longboard. Lorsque le corps et l’esprit sont en paix, la notion du temps nous échappe et seul l’instant présent compte. Tous les sens sont dirigés vers le ressenti de la planche sous les pieds.
Cette connexion à l’océan lui avait terriblement manqué. Habituée à descendre tous les jours à Guéthary pour se mettre à l’eau, en être coupée avait été très dur. C’est là que commençait un autre voyage au fond d’elle-même.
