Nils Inne, portrait d'un artiste freestyle

Collections

Collaboration 64 x Nils 2024, une collection autour du street-art.

Enfant il était le plus jeune skateur de son quartier, lorsqu'il ridait sur la dalle autour du musée d'art moderne de Nice. Pour se donner un côté un peu plus rebelle il faisait croire qu'il vivait dans un orphelinat, alors que ses parents le guettaient du coin de l’œil depuis l'immeuble juste en face.

Dans les années 2000 son style et son charisme lui ont permis d'intéresser pas mal de sponsors. En tant que skateur professionnel il participe à des "Skate tour", shooting et autres tournées mondiales avec les grandes marques de l'époque. Un cliché de son "wallride" sur la muraille de Chine fera le tour des magazines spécialisés. Il a eu l'occasion de skater au Canada, à New York, en Indonésie...

Nils a toujours eu une imagination débordante et une sensibilité artistique qu'il tient de son papa, Laurent Inne, et de son grand-père, également dans le milieu créatif. A la recherche du meilleur spot pour skater ou dessiner il aime laisser son emprunte partout où il passe.

Un style très reconnaissable imprégné de la culture skate et de Keith Haring, son mentor.

Peintre, dessinateur, street artiste, il n'a pas fait d'école d'art. Autodidacte, Nils a appris au fil de l'eau, en fonction des rencontres et de ce qu'il voyait dans la rue. Fan de Keith Haring et Picasso, il a su s'en inspirer et créer sa propre identité. Un travail sur les contours, souvent au Posca, d'abord sur ses boards, et en milieu urbain, façon tag et graffitis. Aujourd'hui on lui commande des fresques pour des hôtels et des grandes façades parisiennes.  Il vend ses toiles à des collectionneurs et s'est retrouvé à Monaco à faire une œuvre pour la fondation du Prince Albert II (festival street art, UPAINT en juin 2023).

Son objectif : créer des sculptures skatables. Casser l'image du skateur voyou et saccageur, tourner le skate en urbanisme intelligent, aussi joli que skatable. Mettre en avant le "skate art" comme art de vivre, dans la tolérance. Faire passer un message positif à travers des œuvres colorées et travailler avec des mairies sur des projets qui dureront dans le temps.



Les coulisses de la collaboration

La Chapelle de la Côte des Basques. A gauche, en 2017, photographe : Cécilia Thibier. Modèles Thea Myst et Boris Romann. A droite, en 2023, photo d'Anne-Cécile Salaün avec Gaspard.

Appréciant son travail depuis des années, nous avions déjà plusieurs fois photographié ces œuvres lors de nos shootings. Nous souhaitions faire une collection autour de la culture urbaine, c'est donc tout naturellement que nous avons contacté cet artiste local.

Une collab avec 64 ? Ok ! En quelques jours Nils avait déjà créé des dizaines d'illustrations mixant son style et réinterprétant le logo 64.

Depuis le mois de mai dernier, nous travaillons ensemble sur le choix des produits, le rendu des couleurs, les stickers qui accompagneront la collection... 

Le produit phare ?

Une planche de skate bien sûr !

Une board à skater ou à garder en décoration et à exposer. Car nous la considérons surtout comme une œuvre d'art.

Et il faudra être rapide, il n'y a que 64 exemplaires, tous numérotés.

Nous vous partageons quelques images de la soirée de lancement dans notre boutique de Biarritz. Nils a improvisé un live painting et nous avons fait gagné des produits de la collection. Merci à tous ceux qui sont passés nous faire un coucou et pour tous les bons retours que nous avons eu autour de cette collab.

Pour découvrir la collection, RDV en boutique et sur 64.eu

Pour en découvrir un peu plus sur Nils, visitez son compte Insta : @nilsinne

Crédit photos : Sébastien Minvielle. Guillaume Cardiet. Leslie Gautier.

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